Balzac sur l’art pictural et Okakura Kakuzō sur l’Univers
Le peintre Frenhofer dans Le chef-d’œuvre inconnu de Balzac:
“Cette peinture vaut mieux que les peintures de ce faquin de Rubens, avec ses montagnes de viandes flamandes saupoudrées de vermillon, ses ondées de chevelures rousses et son tapage de couleurs” 1832
Voir Dostoïevski dans ses Remarques hivernales sur des impressions estivales:
“[Tous ces Russes qui se jettent en Europe avec un guide à la main […] guignent la viande de Rubens et croient que ce sont trois grâces puisque il faut le croire, selon le guide.”, 1863
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Massimilla Doni , 1839 :
“En contemplant des arabesques d’or sur un fond bleu, avez-vous les mêmes pensées qu’excitent en vous des arabesques rouges sur fond noir ou vert? Dans l’une comme dans l’autre peinture, il n’y a point de figures, point de sentiments exprimés, c’est par l’art pur, et néanmoins nulle âme ne restera froide en les regardant. {…}”
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