καλά Χριστούγεννα !
Toutes mes pensées et souhaits des biens du corps, de l’âme et de l’esprit à tous les amis proches-lointains à l’Occident et à l’Orient pour Le Nouvel An MMXXIV et la Nativité du Christ!
Prions pour la paix, contre la guerre.
BONNE ET JOYEUSE FÊTE DE LA NATIVITÉ DU CHRIST!
καλά Χριστούγεννα !
С Рождеством Христовым!
З Різдвом Христовим !
FROHE WEIHNACHTEN!
Всем близким-далёким друзьям на Западе и на Востоке желаю всех бдаг тела, души и духа на Новый Год 2024 и на Рождество Христово!
Будем молиться за мир, против войны.
!
JE VOUDRAIS PARTAGER AVEC EUX CES VERS DE PÉGUY
ET UN EXTRAIT DU RÉCIT DES DERNIÈRES ANNÉES DU PREMIER GRAND PHILOSOPHE DU XXÈME SIÈCLE EDMUND HUSSERL
“
Chaque poutre du toit…
Chaque poutre du toit était comme un vousseau.
Et ce sang qui devait un jour sur le Calvaire
Tomber comme une ardente et tragique rosée
N’était dans cette heureuse et paisible misère
Qu’un filet transparent sous la lèvre rosée.
Sous le regard de l’âne et le regard du bœuf
Cet enfant reposait dans la pure lumière.
Et dans le jour doré de la vieille chaumière
S’éclairait son regard incroyablement neuf.
Et ces laborieux et ces deux gros fidèles
Possédaient cet enfant que nous n’avons pas eu.
Et ces industrieux et ces deux haridelles
Gardaient ce fils de Dieu que nous avons vendu.
Et les pauvres moutons eussent donné leur laine
Avant que nous n’eussions donné notre tunique.
Et ces deux gros pandours donnaient vraiment leur peine.
Et nous qu’avons-nous mis aux pieds du fils unique ?
Ainsi l’enfant dormait sous ce double museau,
Comme un prince du sang gardé par des nourrices.
Et ces amusements et ses jeunes caprices
Reposaient dans le creux de ce pauvre berceau.
L’âne ne savait pas par quel chemin de palmes
Un jour il porterait jusqu’en Jérusalem
Dans la foule à genoux et dans les matins calmes
L’enfant alors éclos aux murs de Bethléem…
EXTRAITS DES
Conversations avec Edmond Husserl (1931-1938)
CONVERSATIONS AVEC EDMOND HUSSERL (1931-1936)
Adelgundis Jaegerschmid, O. S. B.
Avant-propos du traducteur
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Nous proposons ci-après la traduction du célèbre témoignage que la sœur bénédictine Adelgundis Jaegerschmid a publié en 1981 dans le no 199 de la revue Stimmen der Zeit(p. 48-58 et 129-138). Pour avoir été cités ici ou là, quelques extraits de cette chronique, en particulier quelques propos remarquables de Husserl, sont déjà connus des lecteurs francophones. Mais la présente traduction permet de les ressaisir dans ce qui fut leur contexte d’origine, à savoir la relation tout à fait exceptionnelle qui s’est nouée au fil des années entre Husserl et sœur Adelgundis et qui s’est développée finalement sous la forme d’une unique et vaste conversation où, au-delà des aspects strictement biographiques, c’est de la religion en général, de la foi chrétienne en particulier et de leur articulation avec la philosophie et la phénoménologie qu’il est constamment question.