Catégorie Billets d’humeur
Christine Angot, la nouvelle mégère non apprivoisée de la télé….
By Jean-Claude on Sep 21st, 2017
De plus en plus, dans le show du Ravi Ruquier, l’écrivaine Christine Angot joue le rôle de la mégère de service, avec des indignations sélectives, et des yeux de haine. Une mégère donc à apprivoiser – tâche impossible, vu le dogmatisme sûr de soi qu’elle exsude…
Des moeurs éditoriales (de Bure et Zorzi)
By Jean-Claude on Juil 30th, 2017
Voici des notes qu’une certaine dame Zorzi, qui m’a sollicité en mars 2017, par questions, pour un numéro d’une feuille de chou appelée Art magazine que je ne connaissais ni d’Ève ni d’Adam, ni Zorzi ni la feuille de chou – les questions ont disparu de l’ordinateur. Je n’ai plus jamais entendu parler de cette dame et de mes notes ci-jointes.
Or j’apprends que la feuille de chou est une sorte d’annexe de Beaux-Arts Magazine pour lesquels une certaine dame Solène de Bure m’avait commandé fin 2016 deux articles pour un numéro spécial de sa revue consacré à la Collection Chchtchoukine, numéro qui, selon ses dires, était introduit par une interview d’Anne Baldassari…Le numéro fut mis en page sans que j’aie pu vérifier les épreuves et je m’aperçus que cette mise en page non seulement maltraitait mon texte de façon cavalière, mais introduisait une illustration avec un faux Natalia Gontcharova et une iconographie pleine d’erreurs grossières… Après mes protestations indignées, dame de Bure, comme la dame Zorzi, n’a plus donné de signes de vie…
Cela m’apprendra de ne pas demander des garanties quand on passe une commande…
Chère Diane Zorzi,
Voici mes propositions. Tenez-moi au courant de la suite. Je vous demande instamment de respecter ma transcription des noms russes qui correspond strictement aux règles de la phonétique française, ce qui n’est pas le cas dans le instructions données aux lecteurs (je tiens, en particulier, à Malévitch avec un accent sur le “é”).
Cordialement,
jean-claude marcadé
1) Kandinsky a évolué entre la fin du XIXe s. et 1914 dans le milieu allemand, à Munich. Le livre de l’historien de l’art allemand Wilhelm Worringer Abstraction et empathie, en 1907, qui opposait une sphère figurative à une abstraite, a joué un rôle conceptuel dans la naissance de la non-figuration puis de l’abstraction. Le livre Du Spirituel en art (1910) de Kandinsky et ses premières oeuvres non-figuratives ont été le premier déclencheur. Il y eut ensuite la pratique et les écrits de Larionov, inventant le rayonnisme en 1912-1914. Le saut dans l’abstraction radicale, le sans-objet, a été fait par Tatline et ses “reliefs picturaux” en 1914 et le peintre russo-ukrainien Malévitch en 1915 avec son “suprématisme de la peinture” (exposition “0,10” à Pétrograd). Il est certain que pour tout artiste de l’Empire Russe la peinture d’icônes, qui crée un monde au-delà du monde réel, a été un moteur essentiel dans la profusion de l’abstraction en Russie entre 1913 et 1926. Il y a eu aussi la forte imprégnation de l’ornementation très luxuriante de l’art populaire qui a permis de faire naître un puissant “décorativisme pictural”. À partir de 1907, c’est-à-dire après la révolution russe de 1906 qui a mis fin à l’autocratie séculaire, sont nés de nombreux groupes artistiques antagonistes, appelés communément par leurs détracteurs conservateurs “futuristes”, ayant à leur tête des leaders : l’Ukrainien David Bourliouk et l’introduction d’un impressionnisme primitivisme (1907-1910); Larionov et la création avec sa compagne Natalia Gontcharova du néo-primitivisme (1909-1925, exposition “La Queue d’âne” en 1912); Piotr Kontchalovski et Ilia Machkov à la tête du cézannisme fauve primitiviste du “Valet de carreau” (1910-1924) à Moscou; Matiouchine et sa femme la peintre et poète Éléna Gouro créent à Saint-Pétersbourg le mouvement “L’Union de la jeunesse” qui traduira en 1913 le livre de Gleizes et Metzinger Du”cubisme” et publiera trois almanachs sur la théorie et la pratique des arts novateurs (cubisme et futurisme); Larionov et Natalia Gontcharova sont à la tête de l’abstraction non-figurative rayonniste (1912-1914, exposition “La Cible” à Moscou); Malévitch est un des protagonistes du cubo-futurisme et de l’alogisme en 1913-1914, puis du courant suprématiste (1915-1926), avec, au début, des adeptes comme Olga Rozanova ou Ivan Klioune; Tatline crée un mouvement opposé au suprématisme, insistant sur la “culture du matériau” (1914-1920), ce qui sera revendiqué par des artistes comme Lioubov Popova et Rodtchnko et aboutira à la création du constructivisme soviétique en 1921-1922 (Le Pavillon soviétique de l’Exposition internationale des arts décoratifs et industriels à Paris en 1925 fera connaître ce dernier mouvement de l’avant-garde historique de Russie et d’Ukraine).
2) Il n’y a rien à “comprendre”. L’art n’est pas de la littérature, c’est ce que n’ont cessé de proclamer par leurs oeuvres et leurs écrits les novateurs de l’art de gauche en Russie, en Ukraine ou en Géorgie (Le terme “avant-garde russe” a été créé très tard en Europe occidentale – dans les années 1960; les arts et les artistes novateurs de l’Empire Russe, puis de l’URSS se sont dits “de gauche”, ce qui, avant les révolutions de 1917, n’avait pas un sens strictement politique, mais s’opposait à un “art de droite”, conservateur et académique. Comprend-on quelque chose lorsqu’on regarde dans la nature ou dans l’environnement matériel des harmonies colorées qui nous émeuvent? Le mot-clef de Malévitch est la sensation (songeons qu’il est aussi un mot-clef pour Cézanne). La purification suprématiste permet de voir dans l’art de la peinture non des anecdotes à déchiffrer (cela est du domaine de la psychologie ou de la sociologie), mais le pictural, c’est-à-dire l’énergie, le mouvement, l’harmonie de la couleur. Cela permet également de voir cette trame “picturologique” dans les oeuvres figuratives du passé au-delà et en-deçà des sujets (on comprend alors pourquoi Matisse a pu dire que “tout art est abstrait”, alors qu’il n’a jamais pratiqué la forme abstraite). Donc il faut se laisser saisir par le “pouvoir de commotion” des toiles suprématistes. Les toiles suprématistes n’illustrent rien, en particulier elles n’illustrent pas une ou des “idées”. En revanche, dans la suprématie de la couleur, dans son mouvement même, il y a une action philosophique qui se fait voir, celle du “Rien libéré” qui rend compte du caractère illusoire du monde des objets. Cette “pensée picturale” est proche de la Maya de l’hindouisme et du bouddhisme. Les toiles de base que sont le Carré noir, la Croix noire, le Cercle noir de 1915 ont donné lieu à plusieurs interprétations fondées sur les déclarations du peintre. Donnons-en quelques unes qui n’épuisent pas les sens possibles de ces tableaux. Le carré est à la fois éclipse totale des objets et une nouvelle forme d’appréhension du divin, habituellement signifié dans le monde occidental par le triangle. La croix est à la fois “corps” du monde et inscription chrétienne sur l’Univers. Le cercle est à la fois éclipse totale du monde des objets (comme le carré) et planète qui traverse l’espace blanc vers l’infini. Les “Blancs sur blanc” de 1918-1919, dont le Carré blanc sur fond blanc, nous entraînent dans l’apparition et la disparition des choses; l’acte créateur n’est pas mimétique, c’est un « acte pur » qui saisit l’excitation universelle du monde, le Rythme, là où disparaissent toutes les représentations figuratives de temps, d’espace, et ne subsistent que le rythme et l’action qu’il conditionne.
3) Malévitch ne voulait pas choquer un public non préparé au minimalisme suprématiste, car lui même a été le premier “choqué” par l’apparition sur sa toile en 1915 du Quadrangle noir (ce qu’on a appelé par la suite le Carré noir sur fond blanc). La doxographie nous dit que Malévitch n’a pas pu manger ni dormir pendant une semaine après la création de son Carré noir. Cette oeuvre est un saut dans le vide, le désert, dans le sans-objet absolu.
4) Le suprématisme est la mise à zéro de l’art figuratif, pour aller au-delà de ce Zéro. C’est un acte pur qui fait apparaître l’inanité de toute représentation et crée une “géométrie imaginaire” de pure picturalité. Cet acte pur pictural est la quintessence de la sensation que l’artiste a du monde, que ce soit la sensation de la nature ou des oeuvres du passé. C’est ainsi que les blancs, les noirs et les rouges de certaines oeuvres sont la quintessence de ces couleurs dans la peinture d’icônes russe. La polychromie de plusieurs toiles vient également de l’art populaire, en particulier de son Ukraine natale.
5) L’école suprématiste comprend de nombreux artistes russes qui, a un moment ou à un autre, ont été marqués par cette radicalité (parmi les plus importants Olga Rozanova, Lioubov Popova, Alexandra Exter, Ivan Klioune, Nikolaï Souiétine, Ilia Tchachnik; dans la seconde moitié du XXe siècle – Francisco Infante, Edouard Steinberg). Grâce à l’exposition du directeur du MoMA Alfred Barr “Cubism and Abstract Art” en 1936 à New York, les artistes américains purent faire connaissance avec le suprématisme, ne serait-ce que par la présence d’une toile emblématique de la série des “Blancs sur blanc” de Malévitch, le fameux Carré blanc sur fond blanc. Il ne fait aucun doute que la pratique formelle et conceptuelle de l’oeuvre suprématiste de Malévitch a joué un grand rôle dans l’apparition du Minimal Art américain, en particulier chez Sol LeWitt ou Carl André. De même les artistes du Colorfield Painting (en particulier Barnett Newman, Ad Reinhardt ou Ellsworth Kelly) ont comme point de départ initial le suprématisme malévitchien qui s’est fait connaître, de façon encore sporadique mais suffisante, dès la publication dans les cahiers du Bauhaus du livre Le Monde sans-objet à Munich en 1927. Le suprématisme a été revendiqué par le groupe yougoslave de Zagreb “Gorgona” dans les années 1960 (un de ses meilleurs représentants est Julje Knifer). Aujourd’hui, l’art étant dominé par la physiologie, l’abstraction radicale suprématiste n’est plus présente de façon significative dans la peinture ou chez les “plasticiens”. En revanche, on retrouve un fort dialogue avec le suprématisme dans toute une partie de l’architecture actuelle, en particulier dans le minimalisme japonais.
Macron-Trump : le coucou et le coq…, fable d’Ivan Krylov
By Jean-Claude on Juil 15th, 2017
L’assaut de louanges macroniens-troumpiens ressemble fort à la fable de Krylov Le coucou et le coq qui se termine par cette morale:
Sans honte et sans pudeur quand un flatteur vous loue,
D’éloges mutuels il sait qu’il fait un troc:
À vanter le coucou lorsque le coq s’enroue,
C’est pour que le coucou vante à son tour le coq.
(traduction de Noël Parfait en 1867)
ou bien :
Mais pourquoi la coucou loue le coq?
Parce que le coq loue la coucou.
ou bien (plus près de l’original) :
Bien que vous fassiez l’éloge l’un de l’autre à vous enrouer,
Votre musique reste exécrable!…
Pourquoi donc, sans crainte de fauter,
Le Coucou loue le Coq?
Mais parce que le Coq loue le Coucou.
(traduction Jean-Claude Marcadé)
КУКУШКА И ПЕТУХ
«Как, милый Петушок, поешь ты громко, важно!» —
«А ты, Кукушечка, мой свет,
Как тянешь плавно и протяжно:
Во всем лесу у нас такой певицы нет!» —
«Тебя, мой куманёк, век слушать я готова».—
«А ты, красавица, божусь,
Лишь только замолчишь, то жду я, не дождусь,
Чтоб начала ты снова…
Отколь такой берется голосок?
И чист, и нежен, и высок!..
Да вы уж родом так: собою не велички,
А песни, что́ твой соловей!» —
«Спасибо, кум; зато, по совести моей,
Поешь ты лучше райской птички.
На всех ссылаюсь в этом я».
Тут Воробей, случась, примолвил им: «Друзья!
Хоть вы охрипните, хваля друг дружку,—
Всё ваша музыка плоха!..»
Extrait du G20 Hamburg….
By Jean-Claude on Juil 9th, 2017
Triste “Carmen” à Aix-en-Provence
By Jean-Claude on Juil 7th, 2017
Dmitri Tcherniakov a encore sévi! Bien que le présentateur de cette “Carmen” ait répété qu’elle était “bouleversante”, pour moi, elle est un attentat à la musique, avec des accumulations inutiles d’objets et de personnages inventés par le metteur en scène, ce qui doit coûter une fortune, mais surtout elle empêche d’ entendre les sonorités tragiques de l’oeuvre. Cela est tout particulièrement évident dans le quatrième acte qui est un des moments les plus sublimes de l’histoire de l’opéra et qui, ici, est salopé par Tcherniakov, qui s’est livré à un mauvais pastiche de l’expressionnisme allemand des années 1920. On a les ingrédients de “nos valeurs” : sexe, impudicité, blasphème, policiers avec kalachnikovs et tutti quanti. Contre ce psychologisme et physiologisme délirants des mises en scène de Tcherniakov, on rêve de la venue d’un nouvel Adolph Appia, pour qu’enfin, dans une nudité pleine, on puisse ENTENDRE LA MUSIQUE! Les voix de Stéphanie d’Oustrac, d’Elsa Dreisig et de Michael Fabiano étaient magnifiques…
Resouvenons-nous de la géniale relecture de “Carmen” par Peter Brook (avec le compositeur Marius Constant et Jean-Claude Carrière) au Théâtre des Bouffes du Nord à l’automne 1981 (un film en a été tiré). Là, pas d’accumulations d’objets, mais un espace vidé des mascarades pseudo-intellectuelles à la Tcherniakov ou Warlikowski et tous ceux qui, comme eux, ne servent pas la musique mais s’en servent…
Jean-Marie Salamito sur Onfray pseudo-historien du judéo-christianisme
By Jean-Claude on Juin 16th, 2017
Edouard Chanot
Michel Onfray, intellectuel athée n°1, a mené une charge virulente contre la civilisation judéo-chrétienne. Jean-Marie Salamito lui répond.
Quand un pays est à la fois celui de la laïcité et la fille aînée de l’Eglise, il n’est guère surprenant de voir y apparaître régulièrement des querelles, des querelles entre raison et foi, des querelles entre le trône et l’autel, des querelles théologico-politiques. On pourra évidemment le regretter mais on pourrait aussi s’en réjouir quand on perçoit la profondeur de ces polémiques.
Et pour faire naître ces querelles, nous pouvons compter dans notre pays sur un intellectuel très en vue, qui pourrait presque concurrencer Emmanuel Macron en Une des magazines… j’ai nommé Michel Onfray. Son essai Décadence est une charge virulente, et elle n’était pas la première, contre la civilisation dite judéo-chrétienne. Virulente et aussi pesante, par son poids, non par ses lignes, puisqu’elle compte 650 pages. Michel Onfray était d’ailleurs dans notre studio il y a quelques mois.
Mais un autre essai d’un autre auteur, cette fois plus court, tente de répondre à ces accusations. Cet autre auteur est Jean-Marie Salamito, qui vient donc de publier ‘Monsieur Onfray au pays des mythes, Réponses sur Jésus et le christianisme’, aux éditions Salvator.
Querelle de fond, querelle de forme : Salamito oppose à Michel Onfray une rigueur toute scholastique. Normalien, agrégé de lettres classiques, professeur d’histoire du christianisme antique à la Sorbonne, il a codirigé le volume de la Pléïade consacré aux premiers écrits chrétiens.
Extraits :
« Ce qui me gêne chez Michel Onfray c’est que tout en se réclamant de la raison, de la rationalité, de l’intelligence, il est lui-même en train de donner dans l’irrationnel: il travaille d’une manière qui ne tient pas sur un plan méthodologique. Au fond, beaucoup de ses propos sur Jésus ou les premiers chrétiens relève de l’obscurantisme. Il a besoin qu’on lui donne au nom de la raison quelques leçons d’histoire (…) Dans tout son livre, en ce qui concerne les premiers siècles du christianisme, Michel Onfray est très dogmatique : une sorte d’intégriste de l’antichristianisme. Un rouleau compresseur qui ne connaît ni la nuance ni le doute. Quand il y a plusieurs hypothèses des historiens, il n’en prend qu’une et seulement celle qui l’arrange. »
Jésus a-t-il vraiment existe ?
Où vivaient les premiers hommes? On en sait plus grâce à leurs dents
« Sur Jésus, il est dans la mythologie : je ne vois pas un spécialiste de l’antiquité, quelles que soient ses convictions, qui ne met en cause l’existence historique de Jésus de Nazareth. Déjà, aucun des raisonnements de Michel Onfray ne tient la route à ce sujet. Il étale son ignorance des Evangiles et de l’ensemble des sources. Il fait des citations tronquées ou sciemment manipulées. Les preuves on les a. On ne va pas lui sortir une photographie de Jésus ou des empreintes digitales sur une poterie d’époque ! Nous connaissons l’existence des personnages de l’Antiquité par des textes. Michel Onfray, lui, n’en tient pas compte. Il évacue Jésus de manière purement incantatoire. »
Saint Paul l’impuissant ?
« Tout le monde peut aller le vérifier: dans le douzième chapitre de la deuxième épitre aux Corinthiens. Sur Paul de Tarse, il suppose que ‘l’écharde dans la chair’, dont personne ne sait ce qu’elle était, à quoi elle correspondait ce que Paul appelle ainsi. Je ne sais pas ce que c‘était, aucun spécialiste ne sait ce que c’était. Et Michel Onfray déclare dogmatiquement que Paul était impuissant. Il n’en sait rien! Paul affirme en effet une faiblesse qui serait une certaine compensation d’une certaine expérience mystique. Il reconnaît une blessure qui l’aide à garder une l’humilité. A partir de là, Onfray élabore le roman d’une impuissance ou d’une névrose de Paul. Il cite des textes à contresens ou ne cite pas les textes qui mériteraient d’être cités. Il faut que Michel Onfray apprenne à lire les textes et pas à les caricaturer. »
Nazisme et Christianisme ?
« Il faut bien voir les choses: Onfray peut avoir des interprétations mais on ne peut pas nier la réalité: ce qu’il dit sur cette prétendue continuité entre Saint Paul et le nazisme, Onfray cite le premier épître aux Thessaloniciens. Michel Onfray ignore complètement l’anti-christianisme des nazis alors que tous les spécialistes des nazis le connaissent. Michel Onfray passe sous silence tous les chrétiens qui ont résisté au nazisme. C’est de la désinformation. Hitler considérait le christianisme comme un sous-produit du judaïsme. »
Amalgame?
« Quand Michel Onfray parle du père Hamel assassiné le 26 juillet 2016 par des jeunes qui se réclamaient de l’islam, il ne dit pas ‘les musulmans’, il ne fait pas d’amalgame. Mais quand ce sont les Chrétiens, il fait l’amalgame. Ce ne sont pas les Chrétiens mais des Chrétiens qui ont massacré [la philosophe égyptienne] Hypathie. Au même moment des autorités chrétiennes ont condamné ce meurtre ! »
Emmanuel Macron sur le journalisme
By Jean-Claude on Juin 1st, 2017
Même si cela a été dit pour une cause douteuse, la phrase d’Emmanuel Macron devrait être une maxime pour tous, car on voit des journaux “de référence”, bobo-gauche caviar genre Le Monde de Lévy et Bergé (entre autres!), devenir des tribunaux, en particulier dans le domaine international, en mêlant sans scrupule faits avérés et faits répandus par des rumeurs et non vérifiés, pour se faire, autant juges, que procureurs et donner des leçons…:
“Les choses ne vont pas forcément bien quand la presse devient juge”; […] “dans une société démocratique chacun doit être à sa place” [Emmanuel Macron]
A propos de l’auteur
Jean-Claude Marcadé, родился в селе Moscardès (Lanas), agrégé de l'Université, docteur ès lettres, directeur de recherche émérite au Centre national de la recherche scientifique (C.N.R.S). , председатель общества "Les Amis d'Antoine Pevsner", куратор выставок в музеях (Pougny, 1992-1993 в Париже и Берлинe ; Le Symbolisme russe, 1999-2000 в Мадриде, Барселоне, Бордо; Malévitch в Париже, 2003 ; Русский Париж.1910-1960, 2003-2004, в Петербурге, Вуппертале, Бордо ; La Russie à l'avant-garde- 1900-1935 в Брюсселе, 2005-2006 ; Malévitch в Барселоне, Билбао, 2006 ; Ланской в Москве, Петербурге, 2006; Родченко в Барселоне (2008).
Автор книг : Malévitch (1990); L'Avant-garde russe. 1907-1927 (1995, 2007); Calder (1996); Eisenstein, Dessins secrets (1998); Anna Staritsky (2000) ; Творчество Н.С. Лескова (2006); Nicolas de Staël. Peintures et dessins (2009)
Malévitch, Kiev, Rodovid, 2013 (en ukrainien); Malévitch, Écrits, t. I, Paris, Allia,2015; Malévitch, Paris, Hazan, 2016Rechercher un article
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