Des Juifs et des Noirs – De l’exégèse et de l’ humour (noir)
Isaac ben Abrabanel
Ironically, according to historian David Brion Davis, Abrabanel played a pivotal role in providing the conceptual basis for black slavery: “[…] the great Jewish philosopher and statesman Isaac ben Abrabanel, having seen many black slaves both in his native Portugal and in Spain, merged Aristotle’s theory of natural slaves with the belief that the biblical Noah had cursed and condemned to slavery both his son Ham and his young grandson Canaan. Abravenel concluded that the servitude of animalistic black Africans should be perpetual.”[7] “It is most unfortunate that blame for a racist “Curse” – that is, for singling out blacks as the only people the Bible condemns with slavery – has been linked in modern times with a series of anti-Semitic mythologies that have also wrongly pictured Jews as the main traders in slaves across medieval Europe and then as the dominant force behind the transatlantic African slave trade to the New World.”[8]
Schorsch and other scholars, such as David M. Goldenberg, point out Abrabanel’s comments on the Book of Amos as indicating very humanistic sentiments: “[Abrabanel] responded with unconcealed anger to the comment of a tenth-century Karaite from Jerusalem, Yefet b. Ali, on the issue of Black [promiscuity]. Yefet had interpreted a biblical verse (Amos 9:7) to refer to Black women as being ‘promiscuous and therefore no one knows who his father is.’ Abrabanel: ‘I don’t know who told Yefet this practice of promiscuity among Black women, which he mentions. But in the country of my birth [Portugal] I have seen many of these people and their women are loyal to their husbands unless they are prisoners and captive to their enemies. They are just like any other people.'”[9] Schorsch argues that concerning Abrabanel’s views about the connection between slavery and the curse of Ham, Abrabnel was influenced by the writings of his contemporaries and predecessors, including Christian and Muslim writers, as well as the culture around him, and was hardly considered unique in his views.[10] Abrabanel’s commentary on Amos 9:7 and other writings, argues Schorsch, show the complexity of Abrabanel’s views of Blacks. “Abravanel’s conflicting passages regarding Blacks were written at different times and addressed different realms of discourse, the one abstract myth, the other actual living Blacks.”[11] Schorsch shows how contemporary travel books described Ethiopians as barbarians, stealing each other’s children to sell to Muslim foreigners. “Hence, the many statements that Ethiopians engaged in relations… with their siblings or parents. In this view, families, a cultured product, would not have been known to primitives who lived like animals. Yet Abravanel dismissed all these derogatory notions when defending the behavior of actual Blacks living in Portugal.”[11]
Desproges
[…]
Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit.
Je n’ai personnellement aucune animosité particulière contre ces gens-là.
Bien au contraire. Je suis fier d’être citoyen de ce beau pays de France où les juifs courent toujours.
Je sais faire la part des choses. Je me méfie des rumeurs malveillantes. Quand on me dit que si les juifs allaient en si grand nombre à Auschwitz, c’est parce que c’était gratuit, je pouffe.
En réalité il y à deux sortes de juifs : le juif assimilé et le juif-juif.
Le juif assimilé à perdu son âme en même temps que son identité. Il bouffe du cochon pas cacher en regardant Holocauste.
Il est infoutu de reconnaître le mur de Berlin du mur des lamentations.
J’en connais. J’en ai plein mes soirées. Ils sont la honte des synagogues.
Ils n’auront même pas la consolation d’être reconnus par les nazis lors de la prochaine.
Le juif-juif, c’est différent.
Le juif-juif se sent plus juif que fourreur.
Il renâcle à l’idée de se mélanger aux gens du peuple non élu. En dehors des heures d’ouverture de son magasin.
Dès son plus jeune âge, il recherche la compagnie des autres juifs. Ce n’est pas facile.
Depuis que le port de l’étoile est tombé en désuétude, il n’est pas évident de distinguer un enfant juif d’un enfant antisémite.
Naguère encore, les juifs avaient les lobes des oreilles pendants, les doigts et le nez crochu, et la bitte à col roulée.
Mais de nos jours ils se font raboter le pif et raccourcir le nom pour passer inaperçus . Voyez Jean-Marie Le Penovitch. Ne dirait-on pas un breton ?
Tous les praticiens de la chirurgie esthétique sont juifs.
Tous les médecins sont juifs.
Tous les pharmaciens sont juifs.
Tous les archevêques de Paris sont juifs.
Tous le monde sont juifs.
Pour les médecins, je suis sûr. Tous les médecins sont juifs.
Enfin presque tous.
Le docteur Petiot, c’est pas sûr… Le docteur Petiot, c’est ce médecin parisien qui a démontré en 1944 que les juifs étaient solubles dans l’acide sulfurique. Petiot n’est pas un médecin juif. Léon Schwartzenberg, si.
D’ailleurs il n’y a aucun rapport entre Petiot et Schwartzenberg. Je veux dire que Schwartzenberg, lui, il fait pas exprès de tuer les gens. A propos, c’est pas vrai que les juifs sont vecteur de maladie : Schwartzenberg n’est pas cancérigène, comme disait Reiser, il suffit de ne pas trop s’approcher.
Les juifs-juifs bien sûr ne se marient qu’entre eux.
Je relisait récemment Juifs et Français* d’Harris et Sédouy.
Les auteurs demandaient à une grande journaliste très belle et pleine de talent (que ma discrétion m’interdit de nommer ici) si elle aurait épousé Yvan Levaï dans le cas où ce dernier n’eut pas appartenu comme elle à la communauté israélite.
Cette dame a répondu que non, qu’elle n’aurait probablement pas pu tomber amoureuse d’un non-juif.
Je comprends aisément cette attitude qu’on pourrait un peu hâtivement taxer de racisme.
Moi-même, qui suis limousin, j’ai complètement raté mon couple parce que j’ai épousé une non-Limousine.
Une Vendéenne.
Les Vendéens ne sont pas des gens comme nous. […]